303 British
Description :
Cartouche adoptée par la Grande Bretagne en 1889.
L'étui à bourrelet est généralement en laiton. La balle ordinaire Mk VII pèse 11,25 g et sa structure est curieuse, sous une chemise de cupro-nichel, on trouve un noyau de plomb dans la partie cylindrique mais dans l'ogive, le noyau est en aluminium ou en fibre. Ce qui lui confère, à poids égal, une plus grande longueur qu'une balle à noyau entièrement en plomb.
Identification:
La cartouche à balle ordinaire porte le nombre romain VII.
Les traceuses portent, avec un sertissage d'amorce rouge le marquage G I (lumineuse jusqu'à 450m), G II (lumineuse jusqu'à 910 m) et G III (lumineuse jusqu'à 500 m).
Les perforantes portent les marquages V II W (pour les lots d'avant guerre) ou W I, avec sertissage d'amorce vert, ou pas de sertissage du tout.
Les incendiaires, avec sertissage d'amorce bleu portent V II B (1939) et B IV , qui se reconnaissent en outre au toucher grâce à un épaulement de la balle, B VI Z, ogivale normale, sans épaulement de même que les B VII et B VII Z.
Merci a C.H. pour ces photos
Incendiaire à trace fumigène: B Z.
Cartouche de repérage, marquage O I, sertissage d'amorce noir et pointe noire.
Ces cartouches sont chargées à la cordite, sauf celles dont le suffixe est Z, elles sont chargées à la nitrocellulose.
Les cartouches destinées à l'aviation ont la pointe colorée, en plus du marquage de culot.
Pointe blanche sale pour les traceuse G III.
Pointe blanche pour la traceuse G IV Z.
Pointe blanche sale (décidément les anglais ont l'art de tous compliquer) pour les G V et G VI devenue G 6 en 1945.
Pointe verte pour les perforantes.
Pointe bleue pour les incendiaires.